Autrement appelés "boves" (terme picard évoquant les galeries reliant les caves entre elles), les souterrains arrageois ont une longue histoire.

C'est au X^e siècle que les premières galeries ont été creusées. Ensuite, les arrageois ont continué à agrandir ces galeries pour extraire sur le site la pierre blanche qui servait à l'élévation des façades des maisons. On peut également facilement imaginer le nombre d'Arrageois qui y ont trouvé abri au cours des guerres et des invasions.

La dernière occupation massive fut celle des troupes anglaises qui défendirent Arras en 1914-1918 et qui y avaient installé un hôpital de campagne.

L'intérêt géologique est partout évident. Les coupes faites dans ce banc de calcaire sur lequel repose Arras, font apparaître les différentes étapes de la stratification.

Sur un plan architectural, on peut admirer de beaux escaliers à redans qui permettaient aux riverains de la Place de descendre dans ces sous-sols à température constante (11°C), pour y entreposer des denrées.

On y trouve également de très belles salles dont les voûtes sont soutenues, soit par des piliers de calcaire laissés par les carriers, soit par des colonnes monolithes de grès.

Les bôves sont une valeur sûre du tourisme arrageois car ils ont déjà accueilli 61 267 visiteurs.

CES galeries de carrières ont été creusées au Xe siècle, pour dresser un mur autour de la ville. Les maisons et les caves ont été construites quelques siècles plus tard. Les maisons de la Grand-place et de la place des Héros ont deux sous-sols : le premier était réservé aux écuries ; le second servait de garde manger. Pendant les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, ils ont servi d’abri. Les Boves de la place des Héros se visitent depuis 1982.

ces souterrains  permettent donc de faire un voyage insolite historique dans le temps à l'intérieur de l'immense réseaux de caves que recèle le sous-sol de la région d'Arras.

Le "laboratoire chinois" démontre que l'orchidée est issue de manipulation génétique, 100 000 hybrides existant dans le monde.

Dans ce labo, peut-être aurez-vous l'occasion de voir d'ailleurs, la main du géant Colas essayé de fabriquer une orchidée pour son épouse Jacqueline.

Le "jardin chinois" avec son petit pont et son mur d'eau. Un lieu où l'eau y est très présente.

Si vous le voulez, vous pourrez éviter cet escalier en colimaçon creusé dans un ancien puit d'extraction.

Pour visite la visite, vous devrez emprunter ce "parcours initiatique" qui vous conduira ves la "fontaine des Boves"

C'est en 1847, grâce à Constant C'est en 1847, grâce à Constant Dutilleux que Camille Corot fera connaissance avec la ville d'Arras. Le peintre et imprimeur Arrageois lui écrira en effet afin de lui commander un tableau après avoir vu ses oeuvres au salon Parisien. De là, naîtra une grande amitié qui fera revenir dans la région le peintre de Ville d'Avray chaque année et ce pendant plus de vingt ans, des séjours qui teinteront son oeuvre de plus de cent cinquante dessins et peintures retraçant nos paysages.Dutilleux que Camille Corot fera connaissance avec la ville d'Arras. Le peintre et imprimeur Arrageois lui écrira en effet afin de lui commander un tableau après avoir vu ses oeuvres au salon Parisien. De là, naîtra une grande amitié qui fera revenir dans la région le peintre de Ville d'Avray chaque année et ce pendant plus de vingt ans, des séjours qui teinteront son oeuvre de plus de cent cinquante dessins et peintures retraçant nos paysages.

C'est un véritable cercle d'Artistes qui se développera alors à Arras suite à la rencontre de Corot avec Charles Desavary (peintre) et Alfred Robaut (dessinateur et auteur du catalogue raisonné retraçant l'oeuvre du peintre Parisien).

Si Arras était déjà une place forte de l'Art en France avec son académie, son musée et son école communale de dessin, les passages de Camille Corot améneront une véritable effervescence. Les élèves de Constant Dutilleux ; Gustave Colin, Désiré Dubois, Xavier Dourlens feront partie de ceux qui travailleront avec le maître et sillonneront longtemps la campagne Arrageoise afin d'en fixer les paysages sur la toile.

Les Remparts d'Arras - 1871

La photographie sera elle aussi employée par les artistes qui profiteront de l'invention Arrageoise du "cliché verre" pour augmenter leurs moyens d'expression. Une technique où Camille Corot s'adonnera d'ailleurs avec talent.

Le Moulin de Saint Nicolas Lez Arras - 1874

Ce regroupement d'Artistes et ce foisonnement créatif donnera naissance à l'école d'Arras, reconnaissant ainsi la ville comme l'un des pôles de la vie Artistique Française.